23 novembre 2005

H"0"mme = "1"formation ?



Détrôné ! Le super simulateur japonais Earth Simulator (photo) est battu à plat de couture par le nouvel ogre d'IBM... Le nom du monstre ? Blue Gene/L. Imaginez la puissance de l'engin :
BlueGene can do more than 280 trillion calculations a second. That's like every single person on Earth -- man, woman and child -- each doing 40,000 math problems in the blink of an eye (NPR, 17/11/2005).
Ces ordinateurs, super vitaminés, sont dédiés à des domaines scientifiques aussi divers que la recherche nucléaire (Blue Gene), la projection (court et long terme) des prévisions météo et des tremblements de terre.



Des modèles qui ne font pas toujours l'unanimité. Par exemple, l'INSU (l'Institut National des Sciences de l'Univers du CNRS) s'interroge sur la pérennité de ces systèmes/modèles (légende: "représentation des grilles verticales et horizontales du modèle d'atmosphère. Les couleurs représentent les températures simulées au sol et dans l'atmosphère ; les flèches, l'orientation des vents.")

GRANDEUR ET DECADENCE

Plus fort encore :
[...] Now, you might think that a champion supercomputer would use the fastest, hottest chips around. But Turek says you'd be wrong: "What we did with BlueGene was something absolutely counterintuitive at the time we began the project."

Most supercomputers are made by stringing together a bunch of off-the-shelf processors, the kind that power a high-end desktop. The problem is that these fast processors use a lot of power, generate a lot of heat, and are hard to string together in an efficient way. So Turek says BlueGene relies on processors that are relatively weak: "Because they're smaller and because they run slower, they also are cooler, and you can put more of them in a certain amount of physical space."

BlueGene packs 131,000 processors into a space the size of a tennis court. That's way more than your typical supercomputer, which has just a few hundred or a few thousand.

Turek says BlueGene's processors, plus a couple of other tricks, helped it unseat Japan's Earth Simulator, the previous world champion. Earth Simulator is the size of a football stadium and designed to model things like earthquakes and weather. It can run a mere 35 trillion calculations per second [...]
Au-delà de ces considérations purement techniques il y a l'Homme (dont la ' notion ' devient à chaque fois de plus en plus floue), s'interroge l'excellent Automates Intelligents :
Inévitablement, l'occurrence de cette nouvelle percée technologique nous invite à nous interroger [...] sur le potentiel de croissance future des supercalculateurs. Surtout, l'extension apparemment sans limite des systèmes cybernétiques pose une question éthique fondamentale quant au devenir de l'homme, si tôt que celui-ci cessera d'être unanimement considéré - peut-être est-ce déjà le cas – comme l'être le plus intelligent - mais encore faut-il s'entendre sur une telle notion - existant sur cette Terre.
Le combat entre l'Homme et la machine - entre le créateur et ses outils - ne fait que commencer.

EN SAVOIR PLUS

TOP500 Supercomputer Sites
http://www.top500.org/

Google Directory
http://directory.google.com/Top/Computers/Supercomputing/

Le grand retour de la Censure

Voilà une assertion qui en fera rire plus d'un. La censure ? Impossible ! En fin de compte, quand on y pense, cette réaction est assez prévisible. Car on associe au mot des connotations qui, aujourd'hui, n'ont plus court. Mais c'est oublier que la censure - aussi - a su évoluer avec son temps.

C'est cet exercice que je vous propose : une décomposition en trois points pour l'illustrer. Alors, allez-vous censurer cet article ?



CENSURE SOCIETALE

En guise d'introduction, je choisis la ' forme ' la plus facile à aborder. Comme l'explique très bien Bernard Werber (dans l'Encyclopédie du Savoir relatif et absolu, p. 80) :
Autrefois, afin que certaines idées jugées subversives par le pouvoir en place n'atteignent pas le grand public, une instance policière avait été instaurée : la censure d'Etat, chargée d'interdire purement et simplement la propagation des oeuvres trop subversives.

Aujourd'hui la censure a changé de visage. Ce n'est plus le manque qui agit mais l'abondance. Sous l'avalanche ininterrompue d'informations insignifiantes, plus personnes ne sait où puiser les informations intéressantes. En multipliant les chaînes de télévision, en publiant plusieurs milliers de titres de romans par an, en diffusant au kilomètre des musiques similaires, on empêche l'émergence de courants nouveaux. Ceux-ci seraient de toute façon submergés sous la masse de la production. La profusion d'insipidités identiques bloque la création originale, et même les critiques qui devraient filtrer cette masse n'ont plus le temps de tout lire, tout voir, tout écouter. Si bien qu'on en arrive à ce paradoxe : plus il y a de chaînes de télévision, de radios, de journaux, de supports médiatiques, moins il y a diversité de création. La grisaille se répand.
D'autres formes existent, comme le "délit d'initié culturel" (selon la formule employée par Jacques Attali). Tout dépend du milieu dans lequel on évolue.



CENSURE SCIENTIFIQUE

Sans faire du particulier une généralité, un autre Jacques nous dépeint, dans un titre posthume ("Ma vérité sur la mémoire de l'eau" de Jacques Benveniste), l'univers impitoyable auquel sont confrontés certains scientifiques. A savoir, une science qui a aussi son revers : son culte, ses messes (basses), ses prêtes (en blouse blanche)... et ses inquisiteurs.

Au-delà de la pertinence des hypothèses soulevées tant d'un côté que de l'autre (le "pour" est ici et le "contre" est ), ce qui nous intéresse, ce sont les commentaires à ce propos - qui sont révélateurs. Extrait au hasard :
En tant que lectrice j'ai beaucoup apprécié ce livre, en tant que scientifique j'ai hélas reconnu un "milieu" tel qu'il est et non tel que le public l'imagine en l'idéalisant. Il y a des informations très précises sur les études passionnantes qui ont été menées jusqu'au bout par un vrai chercheur, de la race de ceux qu'on assassine parce qu'ils ont eu raison trop tôt.
Au début du siècle précédent, un jeune physicien présenta des théories qui remettaient le dogme d'alors en question. Au point qu'on le traita d'hérétique... avant d'être finalement reconnu par ses pairs. Il s'appelait Albert Einstein.

"Il est plus facile de fissurer un atome que de casser un préjugé" disait Einstein en son temps... (voir ce billet ; l'Homme, ce bâtisseur de murs). Combien de souffrances pour une invention majeure ? C'est une question qu'il convient de se poser (même si la réponse n'est pas quantifiable).



CENSURE MEDIATIQUE

L'Observatoire français des médias a publié entre autre un article sur la relation qu'entretiennent les médias avec la Pub ; un sujet tabou pour les annonceurs.
[...] les (grands) médias et journaux accordent une place minime sinon inexistante à la critique de la publicité. Aussi sans être totalement surpris, moi qui suis journaliste, je déplore (malgré l’attachement que j’accorde au rôle de la presse écrite) aujourd’hui l’absence de critiques portant sur la sortie de mon ouvrage dont le but était justement de lancer le débat sur la puissance démesurée du système publicitaire, ce cinquième pouvoir qui ne dit pas son nom.

[...] Tout en présentant la diversité, les contradictions et les différentes raisons d’être des mouvements antipub, j’établis dans mon enquête une critique globale du système publicitaire en expliquant les nuisances qu’il exerce en France dans les domaines de la culture, l’information, la santé, l’environnement, l’économie, la politique, les comportements de masse... En résumé Le temps de l’antipub prend le parti d’expliquer de manière détaillée selon la méthode de l’investigation journalistique (qui a durée deux ans et demi) que la pub, qui s’est banalisée, n’a rien d’anodin et qu’il est « temps » de réagir face à son emprise.
Ces trois formes ne sont pas anodines, car elles frappent là où la transparence et l'honnêteté sont la base vitale de l'édifice. C'est sûr, la censure a encore de beaux jours devant elle...

02 novembre 2005

45e billet



A l'heure où j'écris ces lignes ( 26/10/2005 ), je constate qu'il m'a fallu 4 mois (dont 2 pendant les vacances) pour atteindre un PageRank de 1 (qu'il est bon de sortir de l'anonymat ;-)

J'ai ouvert un blog dans le but de rencontrer des personnes (virtuellement parlant) et pour échanger des idées (en s'interrogant d'abord soi-même). Dans cette optique, j'ai particulièrement apprécié ma "e-rencontre" avec Carlo Revelli (voir ce billet), que je ne connaissais qu'au travers de publications académiques.

Entre temps, le blog s'affiche dorénavant en différentes thématiques. Via un système que j'ai vu pour la première fois sur le blog de Martin Lessard (avec Del.icio.us). C'est vraiment très pratique, car cette manière de faire permet de classifier et de partager les différents billets/sujets (avec un fil RSS spécifique en prime - qui fait cruellement défaut à Blogger, il est vrai).

La rubrique Web2.0 s'est aussi étoffée (fréquemment updatée). Elle comprend une liste de programmes originaux et/ou utiles (ou une technologie en devenir), qui modifient passablement certaines pratiques sur le Net. Les sources du blog sont maintenant searchables (via Rollyo), quelques aménagements ont été effectués... (je vous laisse les découvrir).

Tout ça pour vous, ami lecteur :-) Ma question est : qu'attendez-vous pour la suite ? Avez-vous des suggestions ?

NEWS
  • Au moment où je rédige le brouillon de ce billet, mes blogs préférés n'ont toujours pas parlé de Google Base. Après quelques recherches, j'ai placé quatre screenshots (avec commentaires) de la chose sur mon compte Flickr. Une petite révolution s'annonce...
  • Saluons aussi la sortie de Flock, un nouveau browser - basé sur la même plate-forme que Firefox - mais définitivement axé sur le partage collaboratif (blogthis! feature + Del.icio.us + Flickr, etc.) A suivre de très près !
  • InternetActu.net annonce la naissance de la version francophone de Technology Review du Massachusetts Institute of Technology. Cette version est une traduction d’articles du célèbre magazine consacré aux technologies émergentes. A consommer sans modération...

Plus jamais ça

D'après un article du Courrier International (intitulé Les Etats-Unis détiennent un tiers du marché mondial), il ressort que :
[...] pour l'année 2004, la valeur totale des contrats de ventes d'armes à travers le monde a atteint son plus haut niveau depuis l'an 2000, avec 37 milliards de dollars, contre 28,5 milliards de dollars l'année précédente (mais 42,1 milliards en 2000). Une fois de plus, les Etats-Unis figurent en tête des ventes, avec 12,4 milliards de dollars, soit 33,5 % du total, devant la Russie, avec 6,1 milliards de dollars, soit 16,5 % des ventes totales.

Le Royaume-Uni arrive en troisième position, avec 3,2 milliards de dollars de ventes en 2004, puis Israël, avec 1,2 milliard de dollars, et ensuite la France, avec 1 milliard de dollars. D'après le rapport, le montant des ventes d'armes vers les pays en voie de développement s'élève en 2004 à 21,8 milliards de dollars ou 58 % du total, ce qui représente une augmentation substantielle en comparaison avec les 15,1 milliards de dollars en 2003.

La Chine est le pays qui a le plus acheté d'armes sur les quatre dernières années, pour un total de 10,4 milliards de dollars de 2001 à 2004. Ensuite vient l'Inde, avec 7,9 milliards, puis l'Egypte, avec 6,5 milliards de dollars. Mais, en 2004, l'Inde a dépassé la Chine en matière d'achats d'armes, avec un total de 5,7 milliards de dollars.
Un constat lamentable (avec si peu d'échos dans les médias). Mais force est de constater qu'il y a les armes dont on parle, et celles dont on ne parle pas (ou très peu). Exemple avec le projet HAARP.



L'URL de la homepage est cynique (un .edu). Il s'agirait d'un simple projet d'expérimentation à caractère scientifique. Dans ce cas, pourquoi figure t-il dans la MCTL (Militarily Critical Technologies List) ? Le GRIP (Groupe de Recherche et d'Information sur la Paix et la sécurité) fournit à cet égard un document explicite, primé et sans détours ( PDF du GRIP ).



Un autre article du Courrier (La météo comme arme de guerre) donne le ton :
L'idée d'une "guerre météorologique" rencontre beaucoup de succès sur Internet, relève le Business Week. Mais, "pour la quasi-totalité des scientifiques et des météorologues, cette hypothèse est ridicule. Néanmoins, il ne fait aucun doute qu'une technologie capable de contrôler les conditions atmosphériques serait une puissante arme militaire et politique", poursuit l'hebdomadaire américain.

Les Etats-Unis avaient commencé à explorer ce domaine après la Seconde Guerre mondiale et ont financé des recherches en ce sens. A partir de 1967, pendant la guerre du Vietnam, un projet baptisé "Popeye Project" eut pour objectif de prolonger la saison de la mousson afin d'enliser les mouvements des troupes et la logistique de l'ennemi dans la jungle boueuse". En 1977, le Pentagone consacrait 2,8 millions de dollars (2,34 millions d'euros) à des recherches sur la modification du climat. Mais les Nations unies s'en inquiétèrent et émirent une résolution interdisant l'usage hostile de ces techniques. " Un traité fut signé et les Etats-Unis le ratifièrent en 1978. Le Pentagone choisit de mettre fin à toutes ses recherches en 1979. Cependant, le Kremlin poursuivit les siennes", souligne Business Week.

Mais, en 1996, un groupe de sept officiers américains des armées de l'air et de terre tira la sonnette d'alarme auprès du ministère de la Défense pour qu'il poursuive ses efforts dans ce domaine, pour éviter d'être distancé par les Russes. " En l'espace de trente ans, estimaient-ils, les technologies informatiques et météorologiques pourraient se développer à tel point que le contrôle des conditions atmosphériques assurerait une domination inimaginable dans la bataille de l'espace. Le rapport élaboré par ce groupe d'officiers est intitulé 'La météo comme démultiplicateur de force : maîtriser les conditions atmosphériques en 2025'."

Récemment, "le météorologue américain Scott Stevens a affirmé que les spécialistes de l'armée russe étaient derrière les ravages causés par le cyclone Katrina, qui a dévasté La Nouvelle-Orléans. D'après lui, depuis la période soviétique, la Russie a construit un appareil secret ayant un impact néfaste sur le climat", note Pravda.ru. Le site d'informations russe indique que, après le cyclone Katrina, les Américains se sont souvenus des menaces, considérées jusque-là comme fantaisistes, du député ultranationaliste russe Vladimir Jirinovski. En 2003, ce dernier avait menacé les Etats-Unis d'inondations gigantesques déclenchées par les scientifiques russes…

Mais les météorologues américains ne sont pas les seuls à croire que leurs voisins pourraient être à la source de leurs malheurs climatologiques. "En 2002, certains hommes politiques européens accusaient l'armée américaine de vouloir nuire à leur économie en provoquant des inondations. La même année, la Commission pour la défense de la Douma russe s'en prenait aussi aux Américains à propos d'un centre de recherche très particulier, sous régime militaire, situé à 400 kilomètres au nord d'Anchorage, en Alaska, et appelé High Frequency Active Auroral Research Program, ou HAARP."

"Les revues scientifiques affirment que le HAARP est capable de provoquer des aurores boréales artificielles, d'enrayer des stations radar de détection de missiles balistiques, de communiquer avec des sous-marins dans les océans et même de détecter les complexes secrets souterrains de l'ennemi. Les émissions de fréquence radio peuvent traverser le sol et découvrir les cachettes et les tunnels, griller les systèmes électroniques et mettre hors d'usage les satellites dans l'espace", explique Pravda.ru. "L'installation permet également d'influer sur l'atmosphère et donc de modifier le climat. Elle serait utilisable pour provoquer des catastrophes naturelles semblables aux cyclones Katrina et Rita."

En fait, confirme Pravda.ru, "les Etats-Unis et la Russie auraient développé des armes météorologiques secrètes". Il existe au monde trois sites de ce genre : le HAARP en Alaska, un autre en Norvège et le troisième en Russie.

De leur côté, les Novye Izvestia ont publié une enquête exclusive sur le centre de recherches russe, le Soura, situé en Russie centrale, à 150 kilomètres de Nijni-Novgorod, et géré par l'Institut de recherches radiophysiques (NIRFI). Un site dont nombre d'hommes politiques russes conspuant le HAARP américain ignoraient l'existence. Mais aujourd'hui le Soura tombe en désuétude faute de financement. " Les correspondants des Novye Izvestia ont été les premiers journalistes à se rendre sur ce site autrefois ultrasecret, se félicite le quotidien. Cependant, l'énigmatique base, qui fait fantasmer, n'a pas l'air très attrayante. Pour s'y rendre, il faut emprunter une vieille route en pierre, ancienne voie sibérienne. Contre la base, une ancienne loge de garde en brique porte une inscription amusante : 'Le poète Alexandre Sergueïevitch Pouchkine est passé ici'."

Le quotidien moscovite précise que "la principale différence entre le Soura et le HAARP consiste dans le fait que le site russe se trouve sous des latitudes moyennes, et non pas près des pôles, où l'on observe des aurores boréales. C'est qu'au nord se rejoignent les champs magnétiques de la magnétosphère de la Terre. En agissant sur eux, on peut influencer la magnétosphère, et au minimum provoquer des aurores boréales artificielles et au maximum mettre hors d'usage les satellites et les appareils électroniques."

"Aujourd'hui, le Soura fonctionne environ 100 heures par an. L'institut n'a pas suffisamment d'argent pour l'alimenter en énergie. Une seule journée de travail intensive dilapide un mois de budget. Les Américains, eux, réalisent environ 2.000 heures d'expériences par an, soit 20 fois plus que les Russes", observent les Novye Izvestia. Un écart qui s'explique par les budgets alloués : 300 millions de dollars (250,98 millions d'euros) par an pour les Américains, contre 40.000 dollars (33.464 euros) pour les Russes, soit 7 500 fois moins.

"Agir sur le climat est possible, mais pas à une aussi grande échelle que les ouragans Katrina et Rita, affirme Iouri Tokarev, chercheur au NIRFI. Nous n'en sommes pas capables, et les Américains non plus." Mais il s'agit sans doute d'une question de temps et de moyens.
Vous savez, les cétacés que l'on retrouve morts sur les côtes souffrant d'hémorragie au niveau des oreilles et de la bouche ? Ce ne serait que les premières victimes de ces expérimentations, nous explique Jean-Pierre Petit (à lire sur son site). Un livre décrit très bien ce genre d'effets.



Info ou intox ? Ce qui est certain, c'est que ces technologies suivent toujours le même schéma. D'abord les applications militaires - elles seules sont capables d'absorber le coût exorbitant de ces technologies émergentes - puis ensuite seulement viennent les applications civiles (comme pour la bombe nucléaire - dans le futur ; les clones (postulat soulevé par Jean-Michel Truong (voir ce billet)).



En conclusion, je cite un billet de Pépites :
"Entre 1900 et 1986, les Etats auraient ainsi tué 170 millions de civils, soit plus que les victimes militaires du XXe siècle : 110 millions de morts environ. [...] " Plus jamais ça " clamaient déjà les Poilus de 1918.
En dessous, un commentaire :
Les hommes n'ont pas fini de clamer "Plus jamais ça !"