Dans le mensuel Sciences Humaines n°157 (Les travailleurs du savoir), on peut lire à la page 32 :
Les sociétés de conseil en KM qui ont fleuri durant les années '90 commencent déjà, aux Etats-Unis, à se reconvertir dans d'autres domaines. La mesure exacte de la part du travail immatériel dans l'économie contemporaine reste, pour une large part, difficile à mesurer. Les tentatives pour construire un modèle de croissance économique fondé sur l'investissement en connaissance buttent sur l'incertitude même de la notion d'information, qui reste un fourre-tout conceptuel [...] L'engouement pour les Knowledge workers, l'économie de la connaissance, a le mérite de susciter dans son sillage une foule de recherches et de travaux inédits. Ce n'est déjà pas si mal...Bof bof! Pour vous convaincre du contraire, allez écouter la conférence de Danièle Blondel (conférence UTLS disponible sur LeMonde.fr au format Real) sur les enjeux de la répartition mondiale des ressources cognitives.
Après, pour faire passer le tout, voyez les commentaires de Martin Roell qui lui pense déjà l'après-KM. Comme quoi l'immatériel a encore de beaux jours devant lui...
(Décalé : vous avez dit un MBA en KM?