29 août 2005

L'Histoire se répète


(George et Laura Bush au camp de Birkenau)

Alors que je lisais tranquillement l'article de Wikipédia consacré à Prescott Bush (le patriarche de la famille Bush), je tombe sur ceci (2ème paragraphe):
Né à Columbus (Ohio), il fit ses études à l'Université de Yale et participa à la Première Guerre mondiale comme capitaine d'artillerie. Il faisait partie de la controversée société secrète Skull and Bones [...]
De quoi ? Skull et quoi ??? Bon, il y a un lien interne... Alors allons voir. Là, au paragraphe intitulé 'Le Skull & Bones et l'Allemagne nazie' :
Un des ses membres, Prescott Bush, était le directeur général de Union Banking Corporation (UBC) qui a aidé au financement de l'ascension au pouvoir d'Adolf Hitler en dirigeant de vastes quantités d'argent vers son parti. Les relations d'affaires établis par Bush en 1923 se sont poursuivies même après que la guerre ait commencé. Cependant, les USA interdisant le commerce avec l'ennemi (Trading with the Enemy Act) suite à l'attaque de Pearl Harbour en 1941, les actions de l'UBC, donc celles de Prescott Bush entre autres, sont saisies le 22 octobre 1942. Le gouvernement constate que la banque de Bush «gère les bénéfices de la famille Thyssen (Fritz Thyssen était le banquier personnel d'Hitler) et appartient à des ressortissants d'une certaine nation ennemie». Prescott Bush est dénoncé comme colaborateur. Il conserve cependant sa fonction jusqu'en 1943 grâce au soutien de l'avocat Allen Dulles, l'homme qui créera plus tard la CIA. A la mort de Fritz Thyssen, en 1951, les actionnaires de Brown Brothers & Harriman récupèrent leur argent sale. Prescott Bush reçoit 1,5 million de dollars pour sa part dans UBC, qu'il donne à son fils, George Herbert Walker Bush, pour se lancer dans le secteur du pétrole.
| Souffle coupé |

J'avais déjà lu quelques échos à ce sujet via le Réseau Voltaire (' Les Bush et Auschwitz, une longue histoire '), dont la photo du haut est tirée. Mais là...

Comment expliquer la popularité de ces gens auprès des masses ? D'ailleurs, une popularité basée sur le mensonge et le mépris absolu. Comment expliquer l'inexcusable ?

19 août 2005

E=CMS ² ?


A quoi ressemblera la blogosphère lorsqu'il y aura pleine intégration des contenus ? On n'y est pas encore mais...

Essayons d'imaginer ce que donnerait (va donner):
Comme l'écrit l'Atelier dans son dossier ' Profils et pensées de ces Américains qui anticipent le Web ' :
[...] Mais aujourd'hui, c'est une nouvelle étape qu'il annonce [Howard Rheingold], avec la combinaison de l'omniprésence de réseaux sans fil, la multiplication des outils de connexion (téléphones mobiles, ordinateurs portables…) et des points d'accès (WiFi, WiMax, UMTS…), le développement des outils et des pratiques communautaires... Bref, c'est l'ensemble des interactions entre les hommes qui se trouvent en profonde mutation.
Bien que le CMS évolue il reste encore pas mal de chemin (interdisciplinaire) à parcourir.

Et tant que j'y suis, existe-il un programme qui capturerait (avec la souris) les liens qui pointent vers d'autres blogs (qu'un bloggeur nous conseillerait) afin de les intégrer (et de les recouper) dans un aggrégateur ?

Via un OPML plus étendu, plus facilement import-exportable, plus 'navigable' [ find related to, find similar, find FOAF people, find social-networking, etc.] ou alors je n'utilise pas -encore- le bon soft o:-)

Cela me permettrait de capturer, trier et évaluer les blogs -de mes blogs préférés- au lieu de les retaper dans Del.icio.us/Blogline & co. (une solution un peu plus évoluée style Digg ).

Fatigué des brevets

Depuis Google qui veut déposer un brevet sur la pub par RSS jusqu'à Monsanto qui veut breveter les porcs (!) en passant par les brevets logiciels, on est en droit de se demander si, finallement, le brevet ne devient pas un obstacle plutôt qu'un instrument de régulation économique.



C'est là, la question que s'est posé le mensuel Alternatives Economiques (n°229 - octobre 2004) dans un article intitulé 'Les brevets bloquent la recherche' dont voici quelques extraits:
[...] la Federal Trade Commission américaine, l’équivalent de la direction de la Concurrence de l’Union européenne, s’est à son tour inquiétée de l’évolution du système de protection de la propriété intellectuelle, en particulier aux Etats-Unis. Elle a publié une vaste enquête qui souligne les excès dans l’octroi de brevets redondants ou se recoupant, entraînant de graves entorses du point de vue de la concurrence et un ralentissement de la production de connaissances.
L’économiste Claude Henry s'interroge:
« Gènes et protéines constituent, à l’instar des services publics traditionnels (électricité, chemins de fer, télécommunications), une infrastructure essentielle pour de nombreuses activités de recherche, de prévention, de soins, d’une importance critique pour la santé publique [...] Si des détenteurs de brevets sur les gènes, des fragments de gènes ou des protéines n’offrent pas de licences à des conditions raisonnables, il n’est pas moins économiquement justifié de les réguler que de le faire pour les propriétaires de réseaux électriques, de chemins de fer ou de télécommunications. »
Car...
Selon une étude américaine menée par David Zilberman, de l’université de Berkeley, les acteurs publics ne détiennent en effet actuellement que 24 % des brevets de biotechnologie. Le reste appartient à des firmes privées, dont 40 % aux cinq entreprises les plus importantes : Monsanto, DuPont, Syngenta AG, Bayer AG et Dow Chemical Co.
Et y a t-il une esquisse de solution ?
Une vision plus radicale encore se développe également : c’est le concept de science libre ou de « source ouverte ». A l’image des logiciels libres, il s’agit de bâtir des pots communs d’information disponibles pour tous. C’est la bataille autour du génome humain qui a ouvert la voie. Des sociétés privées, en particulier la société Celera Genomics de l’Américain Craig Venter, espéraient breveter les gènes découverts et profiter ainsi des travaux ultérieurs réalisés sur eux. Résultat : une levée de boucliers. Après moult controverses, la bataille a finalement été gagnée : l’accès aux données du génome humain est resté public et gratuit.
Dieu merci ! Breveter le génome humain... Et dire qu'il a fallu batailler ! Cela en dit long... Et ce n'est qu'UNE bataille (et non la guerre!) Exemple avec le dossier « Humains à vendre » réalisé par Transfert (n°13, avril 2001, p. 31):
« « Certains d’entre vous me connaissent sûrement comme le brevet n° 4 438 032. Mon vrai nom est John Moore. » C’est ainsi que se présente parfois ce père de famille de 57 ans. Son histoire, unique, est celle d’un patient dont les cellules ont été brevetées à son insu. En 1976, John Moore apprend qu’il a une forme très rare de cancer de la rate, qui lui laisse, au mieux, 5 ans à vivre. Il se rend à l’université de Californie consulter le docteur Golde, un grand spécialiste. Golde fait opérer Moore avec succès, mais prend soin de garder des échantillons de sa rate. Dans le cadre de son suivi post-opératoire, John Moore revient voir son sauveur, tous les 6 mois, pendant sept ans.

En janvier 1983, Golde dépose une demande de brevet sur les cellules de John Moore. Elle lui est accordée l’année suivante. Quand Golde lui demande de signer un formulaire de consentement d’une trentaine de pages, Moore s’inquiète et découvre qu’il a été « trompé volé et exploité par son docteur. » Il l’attaque en septembre 1984, ainsi que la société Genetics Institute et le groupe pharmaceutique suisse Sandoz, qui ont acheté les licences pour un nombre inconnu de millions de dollars. Très médiatique, le procès s’ouvre en 1984 et s’achève en 1990, devant la cour suprême de Californie. Elle rend un verdict historique : elle ne reconnaît à John Moore aucun droit de propriété sur ses cellules, « pour ne pas handicaper la recherche médicale en restreignant l’accès aux matériaux nécessaires. » L’industrie médicale se félicite, le docteur verse une compensation financière à John Moore, mais conserve son brevet.

Depuis, John Moore s’est lancé, avec l’ONG Edmonds Institute, dans la lutte contre le biopiratage. Il clame son message de par le monde : « Que se passera-t-il quand les grands groupes pharmaceutiques revendront leur propre identité génétique aux gens dont le génome a été prélevé ? Qu’arrivera-t-il quand il ne pourront pas l’acheter car le prix sera trop élevé ? » Aujourd’hui, John Moore vit dans l’état de Washington et le docteur Golde poursuit sa belle carrière. »
Eloquent !

LIENS & SOURCES

Article Alternative Economique:
http://www.alternatives-economiques.fr/site/229_005.html

Human Genome Project:
http://www.ornl.gov/sci/techresources/Human_Genome/home.shtml

Dossier en ligne ' Humains à vendre ', Transfert.net:
http://www.transfert.net/a6348

NGO The Edmonds Institute:
http://www.edmonds-institute.org

17 août 2005

' Délit d'initié culturel ' & Internet autodidacte


Cette sentence est attribuée à Jacques Attali. Elle provient du dossier du Courrier de l'UNESCO (Courrier de l'UNESCO, septembre 1998, p. 37 ). Elle relate que 'l’expert français, auteur d’un rapport sur le système universitaire de son pays, craint l'émergence d’un enseignement supérieur à deux niveaux, dont l'étage du haut serait réservé aux élites.'
COURRIER DE L'UNESCO - Vos propos indiquent que la démocratie se porte plutôt mal à l’échelle planétaire puisque les inégalités mondiales vont s’aggravant. Mais dans les pays riches, l’enseignement supérieur se démocratise-t-il?

JACQUES ATTALI - Il se massifie sans se démocratiser. Il existe dans nos pays un «délit d’initié culturel». Cela veut dire que les enfants des familles ayant une formation universitaire possèdent non seulement ce «capital culturel» cher au sociologue Pierre Bourdieu mais autre chose d’essentiel, la connaissance des réseaux permettant de savoir comment se former au mieux.

Ce phénomène s’aggrave dans des sociétés qui sont de plus fragmentées en collectivités à la fois étanches et juxtaposées. Seul un petit nombre a aujourd’hui accès au véritable enseignement supérieur. On assiste en fait un peu partout dans le monde à un allongement de l’enseignement primaire et à une quasi-disparition de l’enseignement secondaire, le primaire et le supérieur se rejoignant. Ce dernier se divise en revanche en deux: l’enseignement «inférieur supérieur», ouvert à tous, va en gros des dernières années de lycée à la maîtrise. Le vrai enseignement supérieur, celui qu’on appelle post graduate en anglais et qui commence au-delà du bac + 3 dans le système français, exige, lui, un droit d’entrée culturel et social. C’est ainsi que les inégalités se perpétuent au-delà de l’apparence démocratique.
Vis-à-vis des instances officielles, je crois avoir lu un papier qui esquissait les prochaines évolutions (entammées avec Bologne). Parmi les avancées potentielles, la prochaine étape 'naturelle' serait de pouvoir s'incrire dans les matières que l'on souhaite (le diplôme à la carte en quelque sorte) et dans l'université européenne de son choix (1ère en espagne, seconde en angleterre, etc.) Ce qui, avouons-le, se rapproche mieux des exigences et de la mobilité du marché professionnel d'aujourd'hui.

Mais quelque chose de concret vis-à-vis des propos d'Attali... je cherche toujours :(

Mais en attendant, j'aime me souvenir de ceci. Avez-vous déjà assisté à une e-conférence sur Internet ? Alors accrochez-vous, voici mes liens préférés en la matière :
Ce ne sont que quelques initiatives isolées au jour d'aujourd'hui, mais qui préfigurent quelque chose de meilleur pour le futur.

Diviser pour régner (les Médicis)


L'autre jour, je suivais un débat télévisé sur la possible entrée de la Turquie dans l'Union. A l'issue de la rencontre, je note deux choses:
  1. les protagonistes ne savent pas (s')écouter (très énervant, il y a une différence entre partager son opinion et l'imposer avec plus ou moins de conviction médiatique) ;
  2. et ensuite la question posée d'entrée de jeu, assez floue, ne s'est pas éclaircie au fur et à mesure de l'émission.
Bref j'ai perdu mon temps à regarder la TV (pléonasme). Je me suis donc tourné vers le seul média (avec la presse, et encore pas toute) susceptible d'apporter une réponse plus convaincante. Et effectivement, on trouve le côté pile :



ici, le Project for the New American Century qui publie des rapports 'en adéquation avec l'administration Bush'. Entendez: du pré-mâché, qui édicte plutôt ce qu'il convient de ne pas penser. On y retouve un fort relent de la pensée de Zbigniew Brzezinski (oui je sais imprononçable ^^) notamment concentrée dans son ouvrage: The Grand Chessboard - American Primacy and Its Geostrategic Imperatives.

Et puis il y a le côté face.

Sur Diploweb (qui a le mérite d'être plus explicite que le Réseau Voltaire en la matière). Extrait au hasard:
[...] Par ailleurs, au niveau de la population, à chaque fois qu'on a voulu donner de l'extérieur un sens qui n'est pas le sien à une société ou à une communauté, cela s'est traduit par un échec ou une catastrophe. L'européanisation factice de la société turque à travers son incorporation dans l'Union, véritable viol des consciences de la population, ne la rendrait pas plus démocratique ni plus humaniste dans le cadre d'une vision occidentale.

La dé-symbolisation artificielle et imposée directement ou indirectement à une société, engendre de nombreuses déliaisons et le délitement des structures sociales, pour aboutir à un trauma collectif avec de graves conséquences que l'Europe et l'Etat turc ne prennent malheureusement pas en compte.

Le journal Radikal d'Istanbul ne disait-il pas dans son éditorial de janvier 2003 : "Sur quoi se fonde-t-on et quels arguments utilise-t-on pour justifier l'adhésion de la Turquie à l'Union européenne ?" D'après lui, le slogan, "le salut de la Turquie se trouve dans l'adhésion", est un non sens qui débouche sur le regroupement d'individus et de collectivités qui ont des visions du monde contradictoires [...]
Visions du monde... C'est bien de ça dont il s'agit. Je vous recommande chaudement l'article dans sa totalité, car il est très instructif (il explique que la Turquie serait une sorte de cheval-de-Troie made in USA). Et ce n'est pas Infoguerre qui va nous dire le contraire...

Pour couronner le tout, on dirait que les cartes ne nous sont pas très favorables o:-)

Plus sérieusement, n'hésitez pas à regarder l'émission 'Le dessous des cartes' (Arte), c'est un bon moyen d'y voir -géostratégiquement parlant- plus clair (notez que l'émission s'est dotée d'un Atlas géopolitique).

Ca alors !



Quelle surprise ! Il y a 3 jours, je reçois un email de Carlo Revelli m'invitant à devenir rédacteur sur Agoravox... Je ne m'y attendais pas dutout (sans fausse modestie). Puisque j'ai ré-ouvert mon blog... il y a 1,5 mois. C'est à dire hier, pour ceux qui bloguent depuis plus de 2 ans...

Mon blog je le vois plutôt comme un carnet de notes ouvert... J'aime le débat et surtout les échanges d'idées. C'est toujours mieux que de végéter devant Star Ac' season 64 me suis-je dit. De là à devenir contributeur...

7even



Sept rues partent de la Grand-Place de Bruxelles. Rue de la Tête d'or, rue au Beurre, rue Chair et Pain, rue des Harengs, rue de la Colline, rue des Chapeliers et rue de l'Etoile. Sept ? Est-ce un hasard ? Bien sûr que non... Sept est en fait le chiffre porte-bonheur de Bruxelles.

Dans l'Antiquité, le 7 est synonyme de perfection de la qualité dans la quantité. On en ressent d'ailleurs encore les effets aujourd'hui dans notre langage: 7e ciel, 7 merveilles du monde, les 7 couleurs, les 7 péchés capitaux, 7 charités, etc.

Et puis, comme le dit si bien Bernard Werber dans son Encyclopédie du savoir relatif et absolu (p. 12):
Les mots "compte" et "conte" ont en français la même prononciation. Or on constate que cette correspondance existe pratiquement dans toutes les langues. En anglais, compter: to count, conter: to recount. En allemand, compter: zahlen, conter: erzählen. En hébreu, conter: le saper, compter: li saper. En chinois, compter: shu, conter: shu. Chiffres et lettres sont unis depuis les balbutiements du langage.
Si le voyage (nombre d'or, suites mathématiques, signification des nombres, etc.) vous interpelle, alors je ne serais trop que vous conseiller l'Almanach des nombres pour poursuivre l'aventure.

Une bonne raison de lire Truong


(Photo Aude Vincent)

Il est vraiment incroyable ! Qui ? Jean-Michel Truong voyons ! Il ne vous dit rien ? Alors jetez, en vitesse, un coup d'oeil à son CV ou au site qui lui est consacré.

Je l'apprécie tout particulièrement pour son étonnante capacité de pouvoir raisonner 'à froid'. Je m'explique. Expert en I.A., il a cette aisance (que je lui envie) d'extrapolation sur des sujets efco (effoyablement compliqué). Un exemple ?



Dans son livre, Le Successeur de Pierre (achevé d'imprimé en mars 2002), il parle, au détour d'une page, d'emplois qui seraient bradés aux enchères (vers le bas!). C'est à celui qui prend le travail pour le salaire le plus bas ET dans les délais les plus rapides... Eh bien, l'avenir lui donne raison puisque ce site existe bel et bien !

Il s'agit de JobDumping.de (allemand oui), qui a lancé une vague de polémiques - depuis mars 2005 (beaucoup de critiques et peu de solutions, comme toujours, le marché avance et le "public" stagne).

Vraiment le lire, c'est entrevoir le monde et la société sous un angle nouveau.

La société du livre-échange



A l'heure du PDA, du eBook ou plus simplement du SMS, le livre réussi à faire peau neuve grâce à l'imagination de certains. De quoi s'agit-il ? Du BookCrossing pardi! BC de son petit nom. Trois règles d'or:
  • Lire un bon livre.
  • Enregistrer le livre, avec vos commentaires.
  • 'Relâcher' le livre afin que quelqu’un le lise (le donner à un ami, le laisser sur un banc public, dans un parc, dans un café, etc.), pour être prévenu (par e-mail) chaque fois que quelqu’un enregistre un commentaire dessus ! On peut même partir 'à la chasse' de livres choisis par nos soins !
L'idée est séduisante et a le mérite de montrer le potentiel du couple imagination + réseau. Si vous aussi vous voulez devenir 'passeur'.. une seule adresse : Bookcrossing.org (d'après un article du quotidien Le Soir)

11 août 2005

ManhackBar ? Simply a killer application

'Comment faisait-on avant FireFox?' :) me demandais-je dans un précédent billet.

Aujourd'hui c'est reparti pour un tour, puisqu'il y a lieu de se demander: 'comment faisait-on pour rechercher sur le Net avant la ManhackBar?' (Google ne répertorie pas tout, le Web cache toujours en son sein une partie obscure).

Car si les options de recherches comme Google:related et Google:link n'ont plus de secrets pour vous, alors vous allez être enchanté par l'outil développé par Jean-Marc Manach. Il s'agit de l'outil 'Whois & Cie' dispo sur Manhack.net.

Mais alors que j'usais et abusais de cet outil génial (et en français s'il vous plaît), j'eus la très agréable suprise de découvrir qu'il m'était - pas familié - mais disons que j'avais une impression de 'déjà vu'.

Mais déjà vu où ?












TRANSFERT N'EST PAS MORT

Mais oui! Il s'agit de Transfert.net! Et plus particulièrement d'un de ses outils (la 2e mouture). Nostalgie quand tu nous tiens... Transfert se voulait être, en quelque sorte, le pendant français de Wired. C'était un mag' qui sortait de l'ordinaire, assorti d'un portail sur la société de l'information pertinent. Mais l'association, maudite par le destin, s'est écroulée successivement deux fois. L'équipe et ses auteurs donnent un début d'explication ici.

LE KIT C'EST LUI AUSSI !

Mais ce n'est pas tout... Puisqu'on parle de nostalgie, j'aimais aussi surfer sur le kit de l'hacktiviste (qui s'est mué en un blog aujourd'hui). Surfer ça et là sur des thèmes aussi divers que disparates... Eh bien c'est encore lui! Un même personnage se cache derrière toutes ces initiatives... :) Merci à lui !!! : D

A essayer d'ugence, ne fusse que pour découvrir la plétore de moteurs, outils, répertoires (parfois méconnus mais utiles) qui y sont répertoriés. Vraiment, cet outil est un must.

08 août 2005

L'entreprise en temps-réel














C'est le grand PricewaterhouseCoopers qui le dit: l'entreprise de demain sera en temps-réel ou ne sera pas. Dans son dernier rapport consacré à l'IT: Technology Forecast: The Intelligent Real-Time Enterprise, le géant de la consultance met ainsi en avant les outils qui forgeront l'entreprise de demain.

L'introduction, tout comme une brochure de la publication, sont dispo sur le site. Mais pour poursuivre la lecture, l'internaute assidu pourra toujours jeter un oeil sur:
Plus globalement, si on observe ce phénomène au macroscope (pour paraphraser Joël de Rosnay), cette évolution s'inscrit dans la rencontre entre Internet et la Société et ouvre tout un tas de nouvelles perspectives fascinantes.

03 août 2005

S(t)imuler le partage ?

Plutôt que de se diriger vers une catégorisation unanime de l'information (créée de manière collective, comme le Web sémantique, ou plutôt imposée), ne vaudrait-il pas mieux démultiplier les usages et les outils ? Au fond, Internet n'apporte t-il pas une diversification du sens et une augmentation du partage et de la collaboration ?

Question vaste s'il en est (et dont personne ne peut apporter une réponse exhaustive). Alors pourquoi la poser ? Parce que j'aime me souvenir de ces initiatives récentes (voir plus bas) comme:











Wikipédia - l'encyclopédie universelle basée sur le concept du wiki, la plus grande du monde (et sûrement aussi la plus critiquée), alors que..
La version de Wikipedia en anglais compte 145 millions de mots et 475.000 articles. Elle croît au rythme de 3.000 par jours grâce aux contributions de 16.000 personnes dûment enregistrées (sans compter les anonymes qui peuvent intervenir à tout moment). Ils sont tous volontaires.
Comme Francis Pisani nous invite à le faire, il ne faut pas tirer de conclusions trop hâtives sur l'invalidité de ce fantastique projet (qui n'est pas sans rappeller la Tour de Babel :)









Il y a aussi les incontournables logiciels libres, qui bataillent actuellement pour faire reconnaître leur légitimité.

Dans le même ordre d'idée et dans un autre domaine :



La BBC a mis un site en ligne..
pour aider à batir vos informations à partir de leur contenu. Elle permet aussi l'utilisation des listes de Podcast selon vos intérêts. Voici un bon exemple [...]
..nous dit Constellation W3. Il semblerait que la chaîne publique britannique récidive une fois de plus. Et toujours tombent les sarcasmes... Alors que d'autres y voient, dans un élan visionnaire, un nouveau mode d'approche de leurs activités:







Le MIT, qui, comme son logo l'indique, a décidé de mettre ses cours en ligne (l'institut qui a déjà hissé l'innovation comme crédo travaille même avec le Dalaï Lama.. :)



















Comme nous le signale très justement Michel Cartier, toutes ces initiatives liées à Internet et à la Communication (dans le sens le plus large du terme) ne sont que des choses nouvelles dans notre histoire.

Nous ne sommes pour ainsi dire qu'au commencement

01 août 2005

Fritjof Capra sur GNN ?













Cela fait quelques temps que j'ai eu la chance de pouvoir lire l'ouvrage clé de ce grand monsieur. Best-seller mondial, il s'agit du 'Tao de la Physique'. Fritjof Capra a le mérite d'avoir (un prénom imprononçable ^^ et) un CV impressionant [fr] [eng]. Il est physicien et ses livres le sont tout autant.








Mais alors que je le croyais bien confiné à certaines sphères, quelle ne fut pas ma surprise de le trouver dans un reportage - fait par et pour - Guerilla News Network! Je vous invite à visualiser ce court reportage, bien ficellé et explicite sur les OGM.

" CONTAMINATED " (ça me rappelle The Meatrix mais en moins 'drôle' )

Pour terminer, n'oubliez pas de jeter un oeil sur cet excellent site. Vous verrez, GNN ne manque pour ainsi dire pas de piquant.

Ils sont vivants !





Excellent !!! Cela faisait une plombe que je n'avais pas remis les pieds sur ce site (d'ailleurs, quelque part dedans, se trouve mon plus vieux post lol ^^ 11 ans déjà).

Son nom? Il s'appelle 'Dialogus' et part d'une très bonne idée. Jugez plutôt: n'avez-vous jamais eu envie de poser une question à Bourdieu, à Louis XIV ou encore à John Lennon ? Quoi qu'est-ce qui ne va pas ? Ils ne sont plus de ce monde ? Et alors ? :)

C'est là toute son originalité; Dialogus les fait revivre pour vous! Soit 185 personnalités pour 14.225 lettres reçues à ce jour! Ca vaut vraiment le détour.. (et pour les pressés, il y a un best of hebdomadaire).

PS Il y a même moyen de dialoguer avec Barbie